On aurait aimé vous fournir une analyse sur un sujet plus important que la politique, mais à l’approche des élections générales pour l’île Maurice, la politique est au centre de tout. Les médias dits libres et objectifs, tout en dépendant des placements publicitaires du secteur privé et public pour arrondir leurs fins de mois, parlent de cette élection comme l’élection de toutes les élections.
Mais soyons réalistes, les élections ne changeront rien au quotidien du peuple mauricien. Le coût de la vie n’a jamais été aussi élevé. Aucun gouvernement n’a le remède pour changer cela. La vérité est que pour améliorer la vie des Mauriciens, il faut s’en prendre aux compagnies qui sont plus que profitables pendant la crise. Mais attention, les gros poissons iront dans des eaux moins troubles si les pêcheurs ne pêchent plus les petits poissons mais commencent à s’intéresser aux gros poissons.
Dans le domaine maritime, à trop pêcher dans le même endroit réduit la reproduction des espèces marines, mais une espèce se démarque que ce soit en mer ou sur terre : le maquereau. Un poisson noble mais qui inspire le dégoût sur notre belle terre. Voilà comment on peut décrire le coup, stratégique, qui propulse le fils d’un leader politique à la position de speaker. Un poste constitutionnel et réservé à un membre du parti au pouvoir. On aimerait nous faire croire qu’il n’y a aucune alliance politique, mais nier la vérité c’est nous prendre pour des imbéciles.
Même si aucune affirmation n’a été faite et que le parti concerné n’a aucunement parlé d’une alliance, il est clair que cette nomination est une déclaration forte et symbolique de ce que seront les élections. Aujourd’hui, la crédibilité de ce parti qui porte la couleur de la confiance est remise en question : sommes-nous, Mauriciens, des imbéciles ?
Parfois, la vérité dans toute sa force et violence vaut mieux qu’un mensonge doux aux oreilles, car le mensonge laissera un goût amer.