Contrairement aux stéréotypes très répandue, les femmes conductrices représentent seulement 7% du chiffre des cas d’accidents où les victimes ont perdu la vie ou ont été blessées. Les hommes quant à eux ont le triste score de 93% selon un rapport de Statistics Mauritius pour l’année 2019.
2,839 KM de route pour 600,053 véhicules tous types confondus (source : Statistics Mauritius, 2020), les hommes selon les chiffres représentent un risque plus élevé sur nos route que les femmes. On entend souvent cette phrase : « sa surement ene femme qui p conduire » mais si on se fie aux chiffres on a intérêt à plutôt dire « sa surement ene homme qui p conduire ».
Selon l’historien Alexandre Buisseret, « les opposants aux femmes conductrices avancent trois sources d’infériorité : une déficience physique, intellectuelle et une instabilité émotionnelle ». Par exemple, pour ce qui est de la faiblesse physique, « la femme est présentée comme inapte physiquement à la conduite de l’automobile : le démarrage au cric, la direction rude, le passage des vitesses sont présentés comme autant d’obstacles musculaires pour les femmes ».
Les publicitaires ont aussi contribué à cette caricature de la femme au volant en diffusant des spots publicitaires où les femmes n’arrivent pas à se garer par maladresse. Malgré les stéréotypes, plus en plus de femmes obtiennent leur permis de conduire, soit 8,227 femmes en 2019 contre 12,974 pour les hommes.
Alors la prochaine fois qu’on vous dira que « Femme au volant, mort au tournant ! » vous pourrez débattre avec des chiffres qui ne mentent pas contrairement aux phrases toute faite.
La Rédaction