La récupération politique et un vautour partagent un point commun: ils se nourrissent de tout sans exception tant que cela leur permettent de survivre. L’un se nourrit de l’actualité, des faits divers et le malheur des autres pour rester dans la conversation médiatique et l’autre se nourrit des carcasses d’animaux morts. Le mot d’ordre est de survivre peu importe le moyen utilisé pour parvenir à ses fins. Les malheur du peuple fait le bonheur médiatique des politiciens.
Exploiter un évènement médiatisé pour tirer profit est le fond de commerce de bon nombre de politiciens. Un phénomène qui ne cesse de s’amplifier au fils des années car il y a un manque cruel de nouvelles idées pour séduire ou de convaincre de leur légitimité. Le raccourci de pointer du doigt seulement une partie de la classe politique est lié à un manque dangereux de jugement. Un jugement qui est aveuglé par des préjugés et des caricatures de la vérité qui change en fonction de qui partage l’information.
L’homme et la femme politique ont besoin d’une présence médiatique pour ne pas passer aux oubliettes. L’intérêt que le public a pour une figure politique fait que cette personne sera invité sur des plateaux pour donner son avis, la presse sollicitera son commentaire sur des sujets d’actualité et de fil en anguille le politicien se positionnera comme le favori du public. L’important dans cette démarche est que le nom de la figure politique reste dans la conversation médiatique.
Les médias changent la manière dont les gens votent et pensent. Donald Trump, ancien Président des États-Unis, a su profité intelligemment de cette aubaine que représente les médias et de leur nouvelle vie à travers les réseaux sociaux. Il n’y a pas eu un instant où le nom du candidat et du président Trump n’était pas dans toutes la presse et sur les réseaux sociaux. Ces nombreuses gaffes et ces déclarations excentrique ont propulsé Trump au centre de toute l’attention médiatique. Twitter était le levier d’influence de prédilection pour Trump car il twittait constamment et sur tous les sujets. Une présence sur Twitter qui fut très commenté car c’était l’homme qui dirigeait l’un des pays le plus puissant au monde.
Une chose est sûr, à la vue de la prochaine carcasse, le vautour passera son tour pour laisser place à un prédateur cruel et sans pitié: Le Politicien.
La Rédaction