Depuis des semaines, l’ICAC (Independent Commission Against Corruption) est au centre de toutes les attentions avec l’affaire Franklin, qui s’avère être un dossier d’envergure. Malgré les nombreuses arrestations faites par l’ICAC, un aspect de l’enquête captive les mauriciens : La saisie de véhicules.
Des véhicules dont les prix sont faramineux car pour en faire l’acquisition, il faut compter dans les millions de roupies. Entre Land Rover dernier cri, des Ford Raptor, des voitures de luxe de la marque BMW, un bateau, deux moteurs de bateaux et une moto Kawasaki, les mauriciens ironisent sur les réseaux sociaux qu’il ne manque plus qu’un avion dans le lot.
L’enquête qui est mené par l’ICAC est axé sur du blanchiment d’argent allégué par Jean Hubert Celerine alias Franklin. Mais pour mieux comprendre cette affaire on vous explique en détails le principe du blanchiment d’argent.
Le blanchiment d’argent est un procédé qui transforme de l’argent obtenu de manière illégale en argent propre. Ce procédé dissimule l’origine initial des fonds obtenus afin que l’argent semble être issu de source légitime. L’origine de l’argent sale peut provenir du trafic de drogue, trafic d’armes, corruption entre autre.
Le blanchiment d’argent se fait en trois étapes : Placement, Empilement et Intégration.
Le Placement est l’écoulement de l’argent sale dans le système financier. Un exemple peut être le dépôt de l’argent dans un compte bancaire.
L’Empilement est le processus où la personne criminelle opère une série de transactions financières dans le but de rendre difficile le traçage de la source des fonds. Cela peut être le transfert d’argent dans un établissement financier à un autre dans le même pays ou à l’étranger.
L’intégration est quand l’argent sale intègre l’économie avec la façade de provenir de sources légitimes. Cela peut être l’acquisition d’une voiture chère qui sera ensuite revendu par la personne criminelle.
La Rédaction.