Choque, dégoût, colère et tristesse. Voilà quelques mots qui décrivent les émotions qui ont traversé les Mauriciens en voyant la vidéo d’une fillette de 11 ans avec le visage défiguré par les coups.
La voix qui se brise par la peur et qui se mélange aux pleurs, on peut voir que cette enfant innocente est pétrifiée par la terreur de devoir retourner chez ses bourreaux. Le comble de l’incompréhension de cette situation désolante est que les bourreaux ne sont nuls autre que la propre mère de la fillette ainsi que son beau-père. La raison de ce déchaînement est un appel de l’école de la fille qui souhaitait rencontrer les parents. On apprend aussi qu’elle se fait frapper quand elle demande à manger à ses parents. La fillette a été remise à son oncle et une enquête est en cours.
Cette situation dévoile la réalité quotidienne de plusieurs enfants qui se font passer à tabac par des adultes qui n’ont aucune pitié. Le terme adulte est un mot trop flatteur pour ces êtres dépourvu d’humanité et de maturité. Ces violences sont souvent une extériorisation de leur propre mal-être mais au lieu d’avoir la maturité d’adresser et de résoudre leur problème interne, ils préfèrent agir de la manière la plus inhumaine qui soit.
Un enfant n’a pas à se préoccuper s’il ou elle se fera tabasser en rentrant à la maison ou de devoir prendre soin de ses parents. Un enfant a la seule responsabilité de vivre sa vie d’enfant, d’apprendre, de grandir, de jouer et de rêver. Les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain et sans un environnement stable et sécurisé, la société de demain est perdue d’avance.
Nous demandons à tous ceux et celles qui sont témoins de violence faite aux enfants de dénoncer ces cas à la police et de protéger ces enfants sans défense!
La Rédaction.